Le point d’appui

Comme il s’agit d’une thérapie manuelle et qu’aucune autre façon d’aborder les fascias ne peut être envisagée que par la main, après l’écoute manuelle la très grande originalité de cette technique lorsqu’on a mis le doigt sur la pathologie, c’est le « point d’appui » qui en devient alors l’élément principal.

Cela consiste, pour le fasciathérapeute, à positionner sa main sur la zone en souffrance, qu’il sente les tensions qui s’expriment et qu’il appuie à la demande sur la zone en question pour obtenir la réponse que donne le corps ; cette réponse doit être juste, c’est-à-dire en adéquation avec la demande.

Cette période peut durer un certain temps, jusqu’à ce que le corps juge opportun de « lâcher prise ». Il s’ensuit un relâchement des tensions et on sent très bien une deuxième vague se former, comme un appel du corps indiquant la direction dans laquelle cette libération doit s’orienter. Ainsi, d’appels en appels, de réponses adaptées en réponses adaptées, les zones bloquées retrouvent peu à peu le mouvement avec un enthousiasme très perceptible.

Il s’ensuit un retour à la circulation des liquides et des tissus qui retrouvent leurs espaces et pour le patient, un sentiment de reprise d’une autonomie locale encourageant le retour à la vie ; car la vie est le mouvement.