Qu’est-ce que soigner ?

Soigner, c’est pratiquer une thérapie, ce qui veut dire que le praticien va proposer à son patient des solutions alternatives à son problème selon ses qualités de thérapeute :

  • soit il est médecin et alors ce seront des solutions de sa compétence qui sont grandes mais qui utilisent surtout des spécialités purement médicales comme l’allopathie.
  • soit il est non-médecin et ses propositions seront purement énergétiques, mécaniques ou psychologiques (ce qui n’exclut nullement la médecine allopathique du médecin) ; il proposera alors les choix dans sa sphère de compétence (par exemple, voyez les indications liées à la fasciathérapie).

On constate souvent - et on peut le regretter - que les instances médicales aient du mal à accepter l’idée d’une pluralité thérapeutique entre différents thérapeutes, médecins et non-médecins. Il semblerait cependant que depuis quelque temps des ouvertures soient possibles en comprenant bien évidemment que la démarche vers le patient est et reste l’idée de lui proposer un ensemble cohérent. Le patient devient alors le chef d’orchestre de sa propre thérapeutique, de son ressenti ou de ses convictions et il le fait savoir.

Solution idéale car l’idée principale, quelques soient les fonctions de la médecine, reste le bien-être que le patient réclame et souhaite à juste titre, sans que lui soient reprochés ses choix par quiconque.

Cette pluridisciplinarité existe déjà mais hélas, elle reste encore trop confidentielle. Plus on associe de thérapies plus on laisse le choix au patient, c’est le corps qui a le choix. Il faut une pluridisciplinarité et ne pas garder les gens dans un certain cloisonnement comme cela se fait malheureusement trop souvent. Tous les thérapeutes doivent pouvoir échanger leur art. Ce sont tous des techniciens qui se sont investis dans une méthode et visent tous l’excellence. C’est au patient de choisir sa thérapie. Il en est capable et a toutes ses facultés pour le faire s’il connaît les possibilités de ces techniques.

Plusieurs possibilités sont ouvertes qui ont malgré tout des points communs tels l’allopathie et/ou l’homéopathie, les médecines orientales ou extrême-orientales avec leur panel historique évident, qu’elles soient chinoises, ayurvédiques ou purement énergétiques comme l’acupuncture et le Reiki (si on veut bien l’accepter comme une médecine, elle qui a pourtant fait ses preuves depuis des lustres au pays du soleil levant - le Japon - ou de l’empire du milieu). Ou qu’elles soient purement psychologiques comme toutes les spécialités psycho-thérapeutiques, psycho-analytiques et celles du bien-être comme la sophrologie ou l’hypnose.

Enfin, les médecines manuelles que l’on appelle abusivement « alternatives » car il n’y a pas vraiment d’opposition entre toutes ces médecines telles la fasciathérapie, l’ostéopathie, la chiropraxie...

Soigner, c’est aussi révéler la joie et l’enthousiasme

Quelqu’un a enfin été libéré ; il est prêt à sauter sur les toits, à exprimer cette joie incroyable alors que lorsqu’il souffrait, il était prostré, malheureux, parfois désespéré.

On comprend pourquoi aborder quelqu’un qui a mal demande une telle empathie. Cette faculté n’est pas une simple attitude mentale mais un engagement qui, comme tout engagement, ne peut se faire à la légère. Du reste, elle est partagée par tous les thérapeutes qui se respectent. Voler au secours du malheureux, du douloureux, c’est déjà enfourcher son cheval blanc de libérateur. Mais attention : médiocre s’abstenir !

En fasciathérapie, le maître mot de cette technique manuelle est le point d’appui, c’est-à-dire la botte secrète qui sert à briser la glace pour venir au secours de la personne qui a mal, qui n’en peut plus de se contenir et ne souhaite qu’une chose c’est de se sentir libre, fluide, sans entraves douloureuses. Le point d’appui permet au thérapeute initié, par le simple contact de ses mains, d’apporter une réponse véritable au patient ou à celui qui souffre.

Qu’est-ce que cette fluidité ? L’expression de la vie qui danse dans les tissus sains et respire le bien-être. C’est ça, véritablement, soigner l’autre. C’est une véritable passion, un besoin, une vocation.